Satsuma de l'exotisme au japonisme
Autore/i | Christine Shimizu e Hiroyuki Yamashita | ||
Editore | Réunion des Musées Nationaux | Luogo | Parigi |
Anno | 2007 | Pagine | 176 |
Dimensioni | 23X29 (cm) | Illustrazioni | 181 ill. a colori n.t. |
Legatura | cart. edit. ill. | Conservazione | |
Lingua | Peso | 1100 (gr) | |
ISBN | 2711852784 | EAN-13 | 9782711852789 |
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Testo in francese.
Musée National de Céramique, Sèvres, 20 novembre 2007 - 18 février 2008.
Ce fut à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1867 que le Japon fit sa première apparition officielle sur la scène internationale. Trois délégations prirent part à cette manifestation : celle du gouvernement militaire japonais (shogunat), celle de Saga et celle du domaine de Satsuma, une province méridionale de l'archipel, forte d'une tradition d'ouverture aux pays étrangers. Cette exposition lança définitivement la mode du Japon et de ses productions artistiques : le japonisme était né. Les céramiques de Satsuma, héritières de techniques venues de Corée et enrichies d'apports indigènes, ne tardèrent pas à susciter l'intérêt des amateurs et des collectionneurs, grâce à leur extrême diversité : les unes sobres (Satsuma noirs), les autres décoratives (Satsuma blancs), toutes remportèrent unanimement un franc succès durant la seconde moitié du XIXe siècle.
Les formes simples et les textures originales des objets de la cérémonie du thé et de la vie quotidienne ne tardèrent pas à attirer l'attention de potiers français, comme Jean Joseph Carriès et Paul Jeanneney, qui trouvèrent une source d'inspiration dans leurs revêtements sombres, animés de coulures et d'effets évoquant des peaux de serpent, de crapaud ou de requin. D'autres formes plus complexes, souvent dérivées de la Chine impériale, étaient ornées de motifs naturalistes aux couleurs vives et aux rehauts d'or posés sur des fonds d'un blanc délicatement craquelé : elles étanchèrent la soif d'exotisme du public européen. Artistes et ateliers, comme Gallé et Daum, s'emparèrent de ces décors pour ouvrir la voie à la modernité. En présentant les plus belles pièces des musées japonais et français, cet ouvrage propose une rétrospective unique des céramiques de Satsuma, du XVIIe siècle au début du XXe siècle, et de leur influence sur la production française. Les récentes fouilles archéologiques conduites dans la préfecture de Kagoshima (Satsuma) apportent un éclairage nouveau sur cette céramique encore mal connue.
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